EMMANUEL BOVE
Il figliastro

L’amour pour la belle-mère est sans doute le pivot autour duquel tourne l’entier roman. Et pourtant, cet amour, réaffirmé obsessionnellement, plus il est réaffirmé, plus il s’imprègne de secret et de non-dit – peut-être seulement car il n’est pas totalement connu. Un halo de mystère va s’épaissir autour de lui. Et − heureusement ! − sur le mystère, Bove ne projette jamais la lumière éblouissante d’un langage inquisiteur. Au contraire, d’auteur extraordinaire qu’il est, garde le silence, ce silence qui dans l’écriture est autant important, sinon plus, que le dit. Comme peu d’auteurs, Emmanuel Bove sait que, seulement s’il est respecté, le mystère consent à nous envoyer quelques-unes de ses lueurs ; s’il est enquêté, il recule et se défait. Luisa Stella

La préface de cette publication à été écrite par Luisa Stella. Pour la traduction en français de la préface cliquer ici.

TRADUCTION : Luisa Stella, Maruzza Loria

LANGUE : ITALIEN